Comment devenir infirmière libérale ?

30.10.2025
14 minutes
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Clément P. de la Brière
Rédacteur
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Vous envisagez de devenir infirmière libérale ? C'est une belle étape qui demande une bonne préparation. Ce guide complet est là pour vous aider à comprendre toutes les démarches. Nous allons voir ensemble comment passer du statut d'infirmière salariée à celui de professionnelle indépendante. Préparez-vous, car le chemin comporte plusieurs étapes importantes.

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Les prérequis pour devenir infirmière libérale

Obtenir le diplôme d'État d'infirmier

Pour exercer en tant qu'infirmière libérale, la première étape, et la plus fondamentale, est l'obtention du Diplôme d'État d'Infirmier (DEI). Cette formation, accessible après le baccalauréat, s’effectue au sein d’un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) et s'étend sur trois années d’études. Elle comprend 1 800 heures d’enseignements théoriques, réparties en 27 unités d’enseignement, ainsi que 2 100 heures de stages pratiques effectuées dans différents établissements de santé. Ce diplôme atteste de la maîtrise des compétences nécessaires à la pratique des soins infirmiers.

Bon à savoir : si le diplôme a été obtenu en dehors de l’Union européenne, une autorisation d’exercice délivrée par l’Agence régionale de santé (ARS) est obligatoire avant de pouvoir exercer en France.

Valider une expérience professionnelle significative

Au-delà du diplôme, la réglementation exige que vous justifiiez d'une expérience professionnelle concrète dans le domaine des soins infirmiers. Il vous faut avoir exercé pendant au moins 24 mois (soit environ 3200 heures) au sein d'un établissement de soins au cours des six dernières années. Cette expérience peut également être constituée de 18 mois d'exercice en établissement complétés par 6 mois de remplacement, toujours sur les six dernières années. Cette période doit avoir été réalisée dans des structures reconnues comme les hôpitaux, cliniques, EHPAD, centres de soins militaires ou encore des organisations humanitaires. Une interruption d'activité de plus de six ans nécessitera une expérience supplémentaire de 12 mois.

Les différentes modalités d'exercice libéral

Vous n'êtes pas obligée de faire le grand saut immédiatement. Il est tout à fait possible de cumuler une activité salariée avec une activité libérale pour tester ce mode d'exercice progressivement. Cette approche vous permet de conserver la sécurité de votre emploi salarié tout en constituant une patientèle. Vérifiez simplement que votre contrat de travail ne comporte pas de clause d'exclusivité.

Démarrer en tant qu'infirmier remplaçant

Le remplacement est une excellente porte d'entrée dans le monde libéral. Vous remplacez temporairement des confrères absents en utilisant leur cabinet, leur matériel et leur patientèle, sans aucun investissement initial. Pour exercer en remplacement, vous devez avoir travaillé au moins 18 mois en tant qu'infirmier (au lieu des 24 mois pour une installation définitive). Le remplacement compte d'ailleurs dans le calcul de l'expérience requise : 6 mois de remplacement + 18 mois en établissement suffisent pour s'installer.

Bon à savoir : des plateformes comme MonRempla ou Libheros facilitent la mise en relation entre remplaçants et titulaires.

Comprendre les conditions d'installation spécifiques

Travailler en libéral obéit à des règles précises, notamment pour le lieu d’installation. Les Agences régionales de santé (ARS) ont mis en place un zonage territorial pour mieux répartir les professionnels sur le territoire.

Dans les zones sur-dotées, l’installation est plus encadrée : il faut souvent reprendre un cabinet existant ou succéder à un professionnel partant à la retraite. À l’inverse, les zones sous-dotées ouvrent droit à des aides financières comme le CAII ou le CAPII, en échange d’un engagement à exercer un certain temps et un pourcentage d’activité dans la zone. Dans les zones intermédiaires, il est simplement demandé de réaliser la majorité de son activité conventionnée sur place. Avant de vous installer, prenez donc le temps de vérifier le zonage de la commune choisie.

Les démarches administratives pour s'installer en libéral

Une fois que vous avez validé votre diplôme et acquis l'expérience nécessaire, il est temps de vous pencher sur les formalités administratives. Ces étapes sont obligatoires pour pouvoir exercer légalement en tant qu'infirmière libérale conventionnée.

Comment s'inscrire à l'Ordre national des infirmiers ?

La première étape administrative consiste à s’inscrire au tableau de l’Ordre national des infirmiers, une obligation légale pour tous les professionnels, quel que soit leur mode d’exercice. Cette inscription permet d’obtenir un numéro RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé), identifiant unique indispensable pour exercer. La cotisation annuelle s’élève à environ 85 € pour les infirmiers libéraux (en savoir plus).

Le dossier d’inscription doit comprendre plusieurs pièces justificatives :

  • Copie de votre pièce d’identité
  • Diplôme d'État d'infirmier
  • Justificatif de domicile récente


À noter : anticiper votre inscription à l'avance car les commissions de l’Ordre ne se réunissent que de manière périodique.

Comment enregistrer son diplôme auprès de l'ARS ?

Ensuite, vous devez enregistrer votre diplôme auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Cette formalité se fait exclusivement en ligne et doit être réalisée dans le mois qui suit votre début d'activité. L'enregistrement de votre diplôme vous permettra d'obtenir votre numéro ADELI, un autre identifiant indispensable pour exercer légalement. C'est une étape clé pour officialiser votre parcours professionnel.

Comment s'enregistrer auprès de la CPAM pour le conventionnement ?

L'étape suivante est de vous enregistrer auprès de votre Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) locale. Ce conventionnement est essentiel pour pouvoir facturer vos actes aux patients et être remboursée par l'Assurance Maladie. Votre dossier devra comporter plusieurs éléments : une photo d'identité, une copie de votre pièce d'identité, votre attestation d'inscription à l'Ordre, une attestation de votre assurance responsabilité civile professionnelle, votre diplôme enregistré à l'ARS, un RIB professionnel, le formulaire de demande de carte CPS, votre numéro ADELI, et un justificatif de local professionnel.

Une fois votre dossier validé, la CPAM vous délivrera une Carte de Professionnel de Santé (CPS), indispensable pour la télétransmission des feuilles de soins. Si vous avez besoin d'aide pour constituer votre dossier ou comprendre les aspects financiers, faites appel à un expert Fint.

Quelle structure juridique choisir pour mon activité ?

Une fois que vous avez rempli tous les prérequis et êtes prête à vous lancer, il reste une question cruciale : quelle forme juridique adopter pour votre activité libérale ?Ce choix est déterminant, car il influence votre fiscalité, votre régime social, ainsi que la gestion de votre responsabilité professionnelle. Plusieurs options sont possibles, chacune présentant des avantages et contraintes spécifiques qu’il convient d’étudier attentivement avant de prendre une décision.

L'entreprise individuelle : une option simplifiée pour débuter

Pour celles qui débutent et recherchent une gestion administrative simplifiée, l’entreprise individuelle (EI) est souvent le choix privilégié. Cette structure présente plusieurs avantages : elle est simple à créer, ne nécessite pas d’apport de capital et permet de démarrer rapidement son activité. Vous exercez en votre nom propre, ce qui implique que, par défaut, votre patrimoine personnel est confondu avec celui de votre activité. Même si la loi a évolué pour mieux protéger le patrimoine personnel de l’entrepreneur individuel, il est essentiel de se renseigner précisément sur les implications juridiques et patrimoniales.

Parmi les points forts de l’EI :

  • Simplicité administrative : formalités réduites et démarches allégées,
  • Flexibilité de gestion : adaptation facile aux besoins et à l’évolution de l’activité,
  • Propriété de la clientèle : la cliente ou le patient reste attaché à votre nom.
Bon à savoir : il est également important de comprendre le régime fiscal et social associé à l’EI, qui repose généralement sur le régime des bénéfices non commerciaux (BNC).

Les sociétés civiles pour une collaboration professionnelle

Si vous envisagez de vous associer avec d'autres professionnels, plusieurs formes de sociétés peuvent répondre à vos besoins.

  • La Société Civile de Moyens (SCM) est une option intéressante pour partager les frais (loyer, matériel, personnel administratif). Elle permet de mutualiser les coûts sans partager les revenus des soins.
  • La Société Civile Professionnelle (SCP) vous permet d'exercer ensemble et de partager les bénéfices, mais implique une responsabilité solidaire entre les associés. C'est une structure qui demande une grande confiance mutuelle.
Bon à savoir : pour vous aider à y voir plus clair dans ces différentes structures, n'hésitez pas à consulter un expert-comptable Fint pour votre structure d'activité.

Les sociétés d'exercice libéral (SEL) : une responsabilité limitée

Les Sociétés d'Exercice Libéral (SEL), qu'elles soient sous forme de SELARL ou SELAS, offrent une protection accrue en limitant votre responsabilité à vos apports. Cela signifie que votre patrimoine personnel est mieux protégé en cas de difficultés. Ces structures permettent également d'ouvrir le capital à des investisseurs extérieurs, ce qui peut être un avantage pour le développement. Cependant, elles impliquent des démarches de création plus complexes et une gestion plus rigoureuse, nécessitant souvent l'accompagnement d'un professionnel du droit et du chiffre.

  • Responsabilité limitée aux apports.
  • Possibilité d'ouvrir le capital.
  • Formalisme de création plus important.

Le choix de la structure juridique est une étape déterminante pour le bon déroulement de votre carrière libérale. Prenez le temps de bien évaluer vos besoins et vos objectifs à court et long terme.

Déterminer votre lieu d'installation : le zonage territorial

Où allez-vous exercer votre activité ? Ce choix n'est pas anodin et il est encadré par des règles précises. En effet, pour assurer une répartition équitable des professionnels de santé sur tout le territoire, un système de zonage a été mis en place par les Agences Régionales de Santé (ARS). Il existe des zones dites "sur-dotées" et d'autres "sous-dotées". Comprendre ces distinctions est donc une étape clé avant de vous lancer.

Quelles sont les conditions dans une zone sur-dotée ?

S'installer dans une zone déjà bien pourvue en infirmiers libéraux demande de respecter des conditions assez strictes. Pour pouvoir exercer dans ces secteurs, il faut généralement qu'un infirmier/infirmière cesse définitivement leur activité. Vous devrez alors reprendre un cabinet existant ou intégrer une structure déjà en place. La décision finale revient souvent à la commission paritaire départementale et au directeur de la CPAM. C'est une démarche qui demande de la patience et de suivre une procédure spécifique.

Y'a-t-il des raisons de s'installer dans une zone sous-dotée ?

En effet, s'installer dans les zones considérées comme "sous-dotées" font l'objet d'incitations pour attirer de nouveaux professionnels. L'Assurance Maladie propose des aides financières pour encourager l'installation dans ces territoires. Par exemple, des contrats comme le Contrat d'aide à l'installation (CAII) ou le Contrat d'aide à la première installation (CAPII) peuvent vous verser des sommes importantes sur plusieurs années. Ces aides sont conditionnées à un engagement d'exercer dans la zone pour une durée déterminée et à réaliser une part significative de votre activité dans ce secteur. C'est une excellente opportunité pour démarrer votre activité avec un soutien financier. Vous pouvez trouver des informations sur le zonage et les aides disponibles sur le site de l'ARS de votre région (ars.sante.fr).

Quelles sont les règles d'activité dans les zones intermédiaires ?

Entre les zones sur-dotées et sous-dotées, il existe des zones dites "intermédiaires". Dans ces secteurs, les règles sont un peu plus souples, mais un engagement est tout de même demandé. Vous devrez généralement réaliser une part importante de votre activité conventionnée dans la zone où vous vous installez. La CPAM suit ces engagements. Il est donc important de bien comprendre ces règles pour éviter tout problème de conventionnement par la suite. Si vous avez des doutes sur la meilleure structure juridique pour votre activité, n'hésitez pas à consulter un expert Fint.

Le choix de votre lieu d'installation est une décision stratégique qui impacte directement le développement de votre patientèle et votre équilibre professionnel. Prenez le temps de bien étudier le zonage territorial et les aides potentielles avant de vous engager.

Les aides financières disponibles pour votre installation

Au-delà du système de zonage, plusieurs dispositifs d'aide existent pour accompagner votre installation. Le Contrat d'Aide à l'Installation des Infirmiers (CAII) peut atteindre jusqu'à 21 000 € versés sur 3 ans pour une première installation en zone sous-dotée. Le Contrat d'Aide à la Première Installation (CAPII) va encore plus loin avec jusqu'à 50 000 € sur 5 ans pour les zones les plus fragiles. Ces aides sont conditionnées à un engagement d'exercer au moins 50% de votre activité dans la zone pendant 3 à 5 ans.

Comment créer et développer votre patientèle ?

La reprise d'un cabinet existant est la solution la plus rapide pour avoir une clientèle immédiate. Si vous partez de zéro, présentez-vous aux cabinets médicaux et pharmacies de votre secteur, développez un réseau avec les autres professionnels de santé locaux et inscrivez-vous sur les annuaires en ligne spécialisés. Le bouche-à-oreille reste votre meilleur atout : la qualité de vos prestations fera votre réputation.

Bon à savoir : certaines ARS proposent des aides complémentaires pour l'acquisition de matériel ou de véhicule professionnel.

Les affiliations et assurances indispensables

Une fois votre diplôme en poche et votre expérience validée, il est temps de vous pencher sur les aspects administratifs et financiers qui sécuriseront votre activité. Plusieurs affiliations et assurances sont obligatoires pour exercer en tant qu'infirmière libérale. Ne pas y souscrire pourrait avoir des conséquences sérieuses sur votre pratique et votre protection.

Comment s'affilier à la CARPIMKO pour la retraite et la prévoyance ?

L’ affiliation à la CARPIMKO (Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs-Kinésithérapeutes, Orthophonistes et Orthoptistes) est une étape clé. Elle vous garantit une couverture pour votre future retraite, mais aussi en cas d'invalidité ou de décès. Cette démarche est généralement initiée automatiquement lors de la création de votre entreprise via le guichet unique de l'INPI, tout comme votre affiliation à l'URSSAF. Il est cependant de votre responsabilité de vérifier que cette affiliation est bien effective et que vous recevez votre attestation.

Pourquoi souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle ?

L'assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) est indispensable pour tou infirmier libéral. Elle vous protège contre les éventuelles réclamations de patients suite à une erreur, une omission ou un accident survenu dans le cadre de vos soins. Sans cette assurance, vous pourriez être tenue personnellement responsable des dommages causés, ce qui pourrait avoir des conséquences financières désastreuses. La CPAM vous demandera d'ailleurs une attestation de cette assurance lors de votre conventionnement. Il est donc primordial de choisir une couverture adaptée à votre activité et de vérifier régulièrement qu'elle est à jour.

Quelles sont les autres affiliations obligatoires (URSSAF, AGA) ?

Outre la CARPIMKO, votre affiliation à l'URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales) est également automatique lors de la création de votre activité. L'URSSAF collecte vos cotisations sociales, qui financent votre protection sociale (maladie, maternité, allocations familiales, etc.).

De plus, il est fortement recommandé, voire obligatoire selon votre régime fiscal, d'adhérer à une Association de Gestion Agréée (AGA). L'AGA vous aide dans votre gestion fiscale et vous permet de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu si vous remplissez certaines conditions. Pour toute question relative à votre fiscalité et à la gestion de votre activité, faites appel à un expert Fint pour gérer vos démarches.

Voici un résumé des affiliations et assurances à ne pas négliger :

  • CARPIMKO : Retraite et prévoyance.
  • URSSAF : Cotisations sociales et protection sociale.
  • Assurance Responsabilité Civile Professionnelle : Protection contre les risques liés à l'exercice de votre métier.
  • Association de Gestion Agréée (AGA) : Aide à la gestion fiscale et potentielle réduction d'impôt.

Les spécificités du métier d'infirmière libérale

Quels sont les avantages et les inconvénients du statut libéral ?

Devenir infirmière libérale, c'est opter pour une voie qui offre une liberté d'organisation certaine et une relation plus directe avec vos patients. Vous n'avez plus de supérieur hiérarchique, ce qui vous permet de gérer votre emploi du temps comme bon vous semble. C'est aussi souvent une meilleure rémunération que dans le salariat, avec la possibilité de diversifier vos activités pour augmenter vos revenus. L'absence de contraintes vestimentaires est un petit plus appréciable au quotidien.

Cependant, ce statut indépendant demande une grande autonomie et une forte capacité d'organisation. Le rythme de travail peut être plus intense, avec de nombreux déplacements à domicile qui allongent vos journées. Il n'y a pas de congés payés, et la gestion administrative (comptabilité, facturation) peut être lourde si vous ne vous faites pas accompagner.

Bon à savoir : l'âge de départ à la retraite est fixé à 67 ans, comme pour la plupart des professions libérales.

Quelles compétences relationnelles et organisationnelles sont requises ?

Au-delà des compétences techniques, exercer en libéral demande un vrai savoir-être. Seul(e) face à vos patients, vous devez faire preuve d’écoute, d’empathie et de clarté dans vos échanges : la confiance qu’ils vous accordent en dépend. Côté organisation, rigueur et méthode sont essentielles. Entre la gestion du planning, des tournées, du matériel et de l’administratif, une bonne gestion du temps est la clé pour garder l’équilibre entre soins et logistique.

Comment se déroulent la rémunération et la gestion de votre activité ?

La rémunération d'une infirmière libérale dépend directement des actes que vous effectuez et des conventions avec l'Assurance Maladie. En moyenne, les revenus peuvent varier considérablement, mais une fourchette de 3 000 à 6 000 € brut par mois est souvent évoquée.

La gestion de votre activité implique plusieurs aspects financiers. Vous devrez vous affilier à la CARPIMKO pour votre retraite et votre prévoyance, souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle, et vous déclarer auprès de l'URSSAF. La tenue d'une comptabilité rigoureuse est indispensable, et il peut être judicieux d'adhérer à une Association de Gestion Agréée (AGA). Pour une gestion financière sereine et optimisée, un expert Fint vous est fortement recommandé.

Comment gérer votre comptabilité d'infirmière libérale ?

En tant qu'infirmière libérale, vous êtes soumise au régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Vos obligations sont allégées : tenir un livre des recettes, conserver vos justificatifs de dépenses pendant 6 ans, et effectuer une déclaration annuelle (déclaration 2035). Faire appel à un expert-comptable spécialisé comme Fint n'est pas obligatoire, mais vivement recommandé pour optimiser votre fiscalité et vous concentrer sur votre métier. Le coût est déductible de vos revenus.

En résumé

En somme, se lancer en libéral demande un peu de préparation, mais c’est surtout une belle aventure humaine. Gérer votre propre activité, suivre vos patients au quotidien et travailler à votre rythme, c’est aussi ça, la liberté du libéral.Et si vous souhaitez vous lancer en étant bien accompagné, faites appel à un expert Fint : nos équipes vous guident à chaque étape pour que vous puissiez vous concentrer sur l’essentiel : vos patients.

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Clément P. de la Brière
Clément a rejoint l’équipe Fint en tant qu’alternant en direction artistique. Il travaille sur l’identité visuelle et les créations graphiques de la marque. Avec son regard d’apprenant, il apporte une approche plus naturelle et créative aux sujets financiers, ce qui nous permet de rendre nos contenus encore plus clairs et accessibles pour les dirigeants.

Les questions fréquentes

Quelles sont les étapes pour devenir infirmière libérale ?
Faut-il une expérience particulière pour s'installer en libéral ?
Peut-on choisir n'importe où pour installer son cabinet ?
Quel statut juridique est le plus simple pour commencer ?
Quelles sont les assurances indispensables pour une infirmière libérale ?
Quels sont les avantages et les inconvénients du métier d'infirmière libérale ?
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